Edito

Rappelons nos propositions pour un accès aux soins et à la prévention de toutes et tous partout !

La dissolution de l’Assemblée Nationale à la suite des élections européennes a initié une période de tous les possibles, celui, craint des politiques de rejet de l’autre par l’extrême droite, celui, espéré de politiques répondant mieux aux besoins des populations.

Quelque soit l’issue des urnes, le mouvement social aura une place majeure à tenir et le succès de l’appel lancé à l’initiative de la LDH pour « agir ensemble sur tous les territoires pour battre l‘extrême droite lors des élections législatives des 30 juin et 7 juillet 2024 et porter ensemble des mesures concrètes de solidarité, d’égalité et de justice » est encourageant. 

Dans ce contexte, quelle doit être l’action de notre Coordination, de ses comités ? Rappeler nos propositions pour un accès aux soins et à la prévention de toutes et tous partout : la nécessité de reconnaître l’engagement des professionnels de santé, d’en former davantage, de mieux les répartir sur le territoire ; l’urgence d’assurer l’accès aux soins de premier recours partout en s’inspirant des centres de santé ; le besoin de moyens pour l’hôpital public, etc …

L’effervescence citoyenne du moment peut nous aider à montrer l’efficacité d’une véritable démocratie de proximité en santé pour améliorer la situation, l’importance de l’intervention citoyenne comme l’expérience de notre comité de Marmande le montre : leur hôpital va mieux depuis que la population s’en mêle !

Et, bien sur, le développement d’une Sécurité Sociale répondant mieux aux besoins, avec un remboursement à 100 % des soins prescrits. La pétition contre les restes à charge est plus que jamais d’actualité pour expliquer, à partir du vécu comme les dépassements d’honoraires, le sens de la Sécurité Sociale, rappeler que les cotisations ne sont pas des charges, mais notre richesse commune.

L’action de la Coordination est multiple : c’est aussi, quand nécessaire, des actions juridiques. Nous venons d’être débouté dans l’action en carence fautive de l’État que nous avions engagé avec d’autres associations. L’État ne serait pas fautif ! Nous allons faire appel : plus de renseignements dans le communiqué commun

Michèle Leflon Présidente de la coordination nationale des collectifs de défense des hôpitaux et maternités de proximité.

Laisser un commentaire